Les Ruthénois veulent confirmer leur bonne forme, mardi 21 décembre face à Bastia, pour le dernier match de la phase aller.
D’une année à l’autre, les circonstances peuvent radicalement évoluer. C’est ce qu’est en train d’expérimenter le Rodez Aveyron football, confortablement calé à la 7e place du classement et restant sur une dynamique positive qui peut lui donner envie de voir plus haut au moment d’aborder son dernier match de l’année, mardi 21 décembre 20 h 45 face à Bastia.
De quoi rendre la dinde et la bûche plus savoureuses si l’on compare à la situation de l’an dernier. Pour son dernier rendez-vous avant les fêtes, le Raf se rendait au Havre en position de lanterne rouge et restait sur onze matches sans victoire. « On avait bagarré pour ramener un point (0-0, NDLR), c’était dur, on avait fait un match d’équipe », rappelle Laurent Peyrelade, l’entraîneur ruthénois. Il estime que les vertus employées alors pour quitter la dernière place sont toujours utiles aujourd’hui. « Il faut être capable de mettre la même âme, le même dynamisme sans s’occuper de notre classement ou de notre nombre de points, prévient-il. On a besoin de continuer sur notre dynamique, on veut avancer. Il faut se rappeler où on était il y a un an et s’en servir. »
« Il ne faut pas se dire que les valises sont bouclées »
Un coup d’œil dans le rétro permet de mesurer le chemin parcouru par les sang et or, qui paraissent de plus en plus comme une valeur sûre de la Ligue 2. Après avoir rétabli la situation sur la phase retour la saison dernière, après avoir connu un important renouvellement d’effectif durant l’été, ils ont signé une première moitié de saison enthousiasmante. Au point de se retrouver plus près des play-offs que du barrage de maintien. « On a réussi à faire ce qu’on voulait faire », avance Adislon Malanda.
L’ultime rendez-vous de la phase aller, face au Bastia de l’ancien Ruthénois Régis Brouard, apparaît donc comme une occasion de terminer une année déjà réussie sur une bonne note. « Il ne faut pas se dire que les valises sont déjà bouclées, prévient l’ancien défenseur Nîmois. On a un match qui peut clôturer une très bonne première partie de saison. » Et confirmer la bonne passe actuelle d’un Raf qui n’a perdu qu’un seul de ses sept derniers matches de L2, et reste sur un nul face à Toulouse (1-1), le cador de la division.
Un milieu à recomposer
Les Aveyronnais devront cependant se méfier d’un adversaire en progrès ces derniers temps, même s’il reste scotché à la place de barragiste. Les Corses, qui se sont qualifiés samedi en Coupe de France à Hauts Lyonnais (N3, 3-1), sont privés de l’habituel gardien titulaire Thomas Vincensini et de Tom Ducrocq, blessés, mais pourront compter sur le retour de Christophe Vincent, ménagé ce week-end. « C’est une équipe qui met énormément d’énergie dans un match, qui a des idées fortes, comme les nôtres », expose Laurent Peyrelade.
Lequel devra composer un milieu inhabituel, en raison de la suspension de Bradley Danger, le principal absent de la soirée côté Rodez, avec Nassim Ouammou, blessé. Il faudra donc s’attendre à ce que Rémy Boissier recule devant la défense, tandis que Lorenzo Rajot pourrait faire son retour dans le onze de départ, après plusieurs entrées probantes. L’absence de l’habituelle sentinelle vient réveiller de mauvais souvenirs, puisque le seul match qu’il a manqué cette saison correspond à la plus lourde défaite de Rodez, à Caen (4-0, 1re journée). L’enjeu de la rencontre du soir sera aussi de voir si le Raf peut maintenir le cap sans plusieurs tauliers. Après tout, c’est aussi ce qu’on attend d’une équipe en progrès.
