Au-delà du foot, la Coupe de France, c’est aussi une histoire de partage. Hier, le club ruthénois a accueilli la délégation tahitienne de l’AS Vénus, venue préparer son 7e tour de coupe à Trélissac (National 2, Dordogne), samedi 13 novembre. Et à la manière des matches aller-retour, le Raf a tenu à rendre la pareille au club polynésien, qui lui avait ouvert les bras en novembre 2017, lorsque les Ruthénois cherchaient où s’entraîner avant leur duel contre l’AS Tefana, également en Coupe de France.
Quand ils ont su qu’ils venaient jouer en métropole, les Ultramarins ont fait marcher leur réseau afin de pouvoir organiser un stage d’une quinzaine de jours, sur place. Il faut dire que le voyage ne ressemble pas à un déplacement classique : « Entre 18 et 20 heures d’avion », sourit Samuel Garcia, l’entraîneur de l’AS Vénus. Avant d’ajouter : « On est loin de tout, quand on veut faire un match à l’international, c’est au minimum cinq heures de vol. Les équipes les plus proches étant en Nouvelle-Zélande. »
Le groupe, qui compte 18 joueurs et huit membres du staff, est arrivé samedi dernier à Toulouse. Les Tahitiens ont passé la semaine au sein du Téfécé et en ont profité pour s’échauffer face à la réserve. Duel qu’ils ont perdu 2-0. » On a besoin de se confronter à des équipes meilleures que nous, assure le technicien, d’autant plus que, comme l’île a été très touchée par le Covid-19, notre championnat n’a pas repris. «
La préparation pour le prochain tour de coupe est donc importante. Et elle se poursuivra tout au long de la semaine prochaine, avec notamment, mardi, un match amical contre la réserve ruthénoise. Avant de prendre la route de la Dordogne et de la Coupe de France, jeudi.
