Des concerts où le public est invité à garder son téléphone portable allumé pour réagir en direct, des programmes vidéo décryptant le métier de chef d’orchestre… Alexandre Bloch est un homme de son temps, connecté aux nouvelles technologies, qu’il aime mettre au service de la musique classique. Né en 1985 à Angers, le maestro – également violoncelliste – a pris la succession du charismatique Jean-Claude Casadesus à la tête de l’Orchestre national de Lille en 2016. Poste exposé, tant son prédécesseur avait imprimé sa annonce, auquel il a su insuffler sa singularité. Formé à la composition par Thierry Escaich, assistant au prestigieux London Symphony Orchestra, Alexandre Bloch est un surdoué qui s’intéresse à tout (la peinture notamment) et voyage du répertoire symphonique à l’art lyrique avec bonheur. Invité à Los Angeles comme à Adelaïde, cet infatigable fait halte à Saint-Denis le 23 juin dans un programme admirable : le déchirant Stabat Mater de Poulenc et les fantastiques Illuminations de Britten, sur des poèmes de Rimbaud. Il y dirigera son orchestre lillois, le Chœur de l’Orchestre de Paris et les sopranos Sophie Karthäuser et Jodie Devos.
À découvrir
combine d’antiquités : Jean-Luc Martinez mis « en retrait » d’une partie de ses fonctions d’ambassadeur