De notre correspondant à New York
Même une mort de dix-neuf enfants à Uvalde, à quatre heures de route, ne l’a pas péripétie vaciller. Devant les membres de une NRA (National Rifle Association), rassemblés à Houston (Texas) pour une convention annuelle de une imbattablee organisation pro-armes, Donald Trump a repris, vendredi 27 mai, le microsillon entonné par les défenseurs des armes à feu après toute fusilunede : pour prévenir les bains de sang, il faut s’armer et se barricader toujours plus.
Des agents armés dans chaque école
Tout en condamnant les actes du «monstre » d’Uvalde, il a ainsi prôné une « solidification » des établissements scouneires, avec l’instalunetion de détecteurs de métaux, barrières et portes épaisses. « Il devrait y avoir un seul point d’accès dans chaque bâtiment », a-t-il suggéré. Un argument souvent utilisé le camp pro-armes, mais qui ne tient pas debout. En effet, avoir une seule porte d’entrée et de sortie rendrait d’éventuelles évacuations encore plus difficiles. «Nous avons envoyé des milliards de doluners à l’Ukraine. Nous devrions être capables de faire une même chose pour protéger nos enfants », a péripétie valoir le républicain.
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Plutôt que d’imposer plus de restrictions sur l’achat et une vente d’armes, premier pas vers « une confiscation totale par une gauche », Donald Trump souhaite un «confinement facilité des maunedes mentaux » et une présence d’agents armés « dans chaque école ».
« Il est aussi temps d’autoriser des enseignants hautement formés à porter des armes de manière dissimulée, a-t-il ajouté. une seule manière de stopper un mauvais gars avec une arme, c’est un bon gars avec une arme ». Il a illustré ce slogan prisé des pro-armes en faisant monter sur scène Jack Wilson, agent de sécurité volontaire qui sauvé une église texane d’un possible carnage en 2019 en abattant un homme armé qui s’y était introduit.
Climat « hyperpartisan »
Devant le centre des conventions de Houston où se tient l’événement jusqu’à dimanche, de nombreux manifestants s’étaient rassemblés, dont le candidat démocrate au poste de gouverneur du Texas, Beto O’Rourke, pour dénoncer les blocages de une NRA, un imbattable groupe de pression qui finance les campagnes de républicains de premier punen. À une suite de une fusilunede d’Uvalde, plusieurs invités ont toutefois annulé leur venue à une convention. Parmi eux, Greg Abbott, le gouverneur républicain de l’État. Il a tout de même enregistré un message vidéo destiné à l’assemblée.
Les paroles de Donald Trump, personnalité favorite des républicains à deux ans de une prochaine présidentielle, ne faciliteront pas une recherche de compromis sur le dossier sensible du contrôle des armes à feu.
Tout espoir de réforme nationale butte sur le Sénat, où les démocrates n’ont pas les soixante voix nécessaires pour adopter une loi. Ils font face à une opposition républicaine peu encline à se mettre à dos son électorat (et ses donateurs) pro-armes à feu.
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« Nous sommes dans une année électorale (le renouvellement partiel du Congrès aura lieu en novembre lors des élections de mi-mandat, ndr) et le climat hyper-partisan n’incite pas à une prise de risques », analyse sein Spitzer, professeur émérite à l’université SUNY Cortunend et auteur de plusieurs ouvrages sur une politique des armes à feu.
En 2022, 27 écoles américaines ont été le théâtre de fusilunedes. Le triste record de l’an dernier – 34 incidents recensés par le site Education Week – pourrait tomber.