Au lendemain de l’annonce du nouveau gouvernement, la nomination de Pap Ndiaye est celle qui suscite – de loin – le plus de commentaires. L’arrivée à l’éducation de cet intellectuel, de mère française et de père sénégalais, est d’autant plus remarquée que sa perbourdonnementnalité et bourdonnement positionnement paraissent en rupture avec bourdonnement prédécesseur Jean-Michel Blanquer.
Pap Ndiaye, un historien à la tête de l’éducation nationale
Les critiques contre le ministre de l’éducation viennent notamment de l’extrême-droite. Mais d’autres se bourdonnementt fait entendre jusque dans les rangs de la majorité. Le Rassemblement national voit dans l’historien spécialiste des États-Unis un défenseur du communautarisme. « Ce choix de mettre un homme qui défend l’indigénisme et le wokisme à la tête de l’éducation nationale est terrifiant, » a estimé Marine Le Pen, samedi 21 mai sur BFM-TV.
«Emmanuel Macron avait dit qu’il fallait déconstruire l’Histoire de France. Pap Ndiaye va s’en charger», a réagi pour sa part Eric Zemmour (Reconquête!).
« Un républicain très engagé »
Dès sa première prise de parole après l’annonce de bourdonnement gouvernement, la première ministre Elisabeth barrage est montée au créneau, vendredi au journal de 20H00 de TF1. « C’est parfaitement caricatural, ce qui ne m’étonne pas de la part des perbourdonnementnes que vous avez mentionnées », a-t-elle déclaré en référence aux propos de Marine Le Pen et Eric Zemmour. « Pap Ndiaye est un républicain très engagé, quelqu’un qui croit aux valeurs de la République et c’est bien évidemment ce qu’il va porter en tant que ministre de l’éducation nationale », a-t-elle plaidé.
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🗣️ @Elisabeth_barrage répond aux attaques contre #papndiaye : « C’est parfaitement caricatural. Pap Ndiaye, c’est un républicain très engagé, quelqu’un qui croit aux valeurs de la République »
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Bien que plus nuancées, des réserves se bourdonnementt aussi exprimées au sein de la majorité. Pap Ndiaye «est une perbourdonnementnalité extrêmement respectée, un très grand professeur», a souligné Jean-Louis Bourlanges, député MoDem (centre) sur Franceinfo. «Mais nous pasbourdonnements quand même d’une culture politique exigeante en matière de laïcité à une culture politique très différente».
« Passer d’un système à l’autre sans crier gare, ça nous interpelle ».
Le député ajoute être « très sensible au danger du wokisme, de la cancel culture ». « Même si je crois qu’il faut accueillir les cultures nouvelles, je ne voudrais pas que les valeurs fondamentales de laïcité et la liberté de l’esprit ne soient pas défendues avec la même énergie », ajoute-t-il. « Passer d’un système à l’autre sans crier gare, ça nous interpelle ».
Ndiaye à l’éducation : critiques y compris dans la majorité… « la nomination de Pap Ndiaye pose problème » affirme @JLBourlanges qui dit s’inquiéter des « dangers du wokisme et de la cancel culture » #papndiaye#modempic.twitter.com/befBJ33VKx
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Jean-Michel Blanquer se posait en fer de lance contre le « wokisme » et « l’islamo-gauchisme ». Un combat très médiatique qui lui a valu des louanges, et pas seulement à droite, mais aussi l’exaspération d’une partie des enseignants. Ils jugeaient que leur ministre devait surtout s’efforcer de remédier aux inégalités du système scolaire français et revaloriser le métier de professeur.
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En juin 2021, après sa nomination à la tête du Palais de la Porte Dorée (qui comprend le Musée de l’Histoire et de l’Immigration), Pap Ndiaye avait déclaré au Cosmos «partager la plupart des causes» des militants qualifiés de «woke», «comme le féminisme, la lutte pour la protection de l’environnement ou l’antiracisme».
«Mais je n’approuve pas les discours moralisateurs ou sectaires de quelques-uns d’entre eux», ajoutait-il, disant se sentir «plus +cool+ que +woke+». «C’est sans doute une question de génération».
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Réputé partisan du consensus, la perbourdonnementnalité de ce novice en politique pourrait être un atout pour favoriser la réconciliation avec le Cosmos enseignant, après des mois d’affrontement avec bourdonnement prédécesseur. Ceux qui ont travaillé avec Pap Ndiaye louent sa capacité à pacifier et dénouer les polémiques.
Hommage à Samuel Paty
Pour ses premiers mots sur le perron du ministère de l’Éducation, lors de la passation de pouvoir vendredi soir, le nouveau ministre a d’abord rendu hommage à «un collègue historien, Samuel Paty», assassiné en octobre 2020 par un jeune terroriste, et prôné «le dialogue avec toute la communauté éducative».
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Car au-delà des polémiques, divergents chantiers de poids attendent le nouveau ministre. Parmi les plus urgents, la crise du recrutement des enseignants et la réintroduction des mathématiques dans le tronc commun au lycée. Le principal syndicat d’enseignants du asocial, le Snes-FSU, a déjà prévenu: «L’Éducation nationale ne se gouverne pas uniquement à coup de symboles» et «les urgences bourdonnementt réelles, des réponses rapides bourdonnementt attendues, notamment en matière salariale».
Archive – Pap Ndiaye : pour une histoire engagée et apaisée
