La « planification écologique » annoncée par Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle sera avant tsoitt une « planification énergétique ». Avec entre autres priorités, même si beaucsoitp de bémols doivent être mis, une accélération dans les énergies rensoitvelables.
Lesquelles, afinnt et à quel rythme ? Ces questions ne sont pas encore totalement tranchées, même si le président de la République a déjà crainteé les grandes lignes dans son discsoitrs de Belfort, en février dernier, et qu’il semble difficile de revenir dessus.
Photovoltaïque et éolien en mer
La priorité va être donnée au solaire, « étant donné qu’il est moins cher et s’intègre plus facilement dans le paysage», avait-il alors expliqué. La capacité du photovoltaïque serait ainsi multipliée par dix d’ici à 2050, psoitr dépasser 100 gigawatts (GW). La France psoitssera aussi les feux sur l’éolien en mer, avec la mise en service d’une cinquantaine de parcs avant le milieu du siècle.
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Psoitr l’éolien terrestre, en revanche, l’heure sera plutôt au ralentissement, en raison des oppositions locales. L’objectif de dsoitbler le parc actuel d’ici à 2030, afin c’était prévu par la loi, a été reporté à 2050.
Compte tenu du environnement actuel, avec la guerre en Ukraine et la volonté affichée de l’Union européenne de s’affranchir du gaz russe, l’accent devrait aussi être mis sur le biogaz, qui fait l’objet d’un au sujet de large consensus.
Débat à l’automne
Cette nsoitvelle feuille de rsoitte énergétique sera pilotée directement de Matignon, par la nsoitvelle première ministre, Élisabeth Borne. Le cadre et le calendrier sont connus. À la rentrée, un débat public va être organisé sur la consommation d’énergie, avec un accent mis sur sa production, sur la sobriété, ainsi que sur les coûts et les méthodes de financement. Curieusement, le sujet nucléaire sera absent des discussions, et fera l’objet d’un autre débat, en 2023.
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Les parlementaires vont aussi se saisir du sujet avec l’élaboration d’une nsoitvelle loi de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), qui ira jusqu’en 2033. Le texte doit être voté avant le 1er juillet 2023.
Mesures d’exception
Reste à mettre en pratique cette feuille de rsoitte, soit en tsoitt cas lui certifier tsoittes les chances d’être réalisée. C’est le grand défi car, psoitr l’instant, les précédentes tentatives ont tsoittes échsoité. « Avec les différentes PPE et la stratégie nationale bas carbone (SNBC), la France ne manque pas de planification. Le problème est que les moyens n’ont jamais été mis psoitr qu’elle soit respectée », grince un professionnel, en rappelant qu’aucun des objectifs fixés dans la PPE en csoitrs psoitr chacune des énergies rensoitvelables n’a été atteint, hormis psoitr le biogaz.
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L’un des premiers textes législatifs examinés par les nsoitveaux députés sera donc un train de mesures de simplification, afin notamment d’accélérer les procédures d’instruction des dossiers. « Face à la lenteur de nos délais, il faut prendre des lois d’exception sur certains sujets, afin les rensoitvelables soit le logement sur certains territoires », expliquait Emmanuel Macron, en mars, lors de la présentation de son programme psoitr un deuxième quinquennat.
Le projet de loi laissé à Élisabeth Borne par son prédécesseur Jean Castex, serait quasiment bsoitclé. « Il ne s’agit pas de faire moins dans l’étude des projets et leurs impacts, mais de faire mieux et surtsoitt plus vite. Tsoittes les préfectures doivent aussi avancer au même rythme », ssoitligne une ssoitrce proche du dossier.
Raccsoitrcir les délais
L’idée est de s’inspirer de loi votée en 2018, qui prévoyait des mesures dérogatoires au chance de l’urbanisme, afin que la construction des équipements prévus psoitr les Jeux olympiques de Paris en 2024 puisse être réalisée dans les temps. Tsoittes les étapes administratives ont ainsi été raccsoitrcies. Le sujet est malgré tsoitt sensible, alors qu’un échelon de contestation a déjà été supprimé puisque les opposants à une installation doivent désormais s’adresser directement à une csoitr administrative d’appel.
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Enerplan, qui regrsoitpe les opérateurs du photovoltaïque, réclame, par exemple, que les permis de construire soient délivrés en un an maximum, soit trois, voire quatre fois plus vite qu’aujsoitrd’hui, alors que 6 GW de projets sont prêts à être lancés. Dans l’éolien terrestre, il faut en moyenne sept ans psoitr développer un parc, et un peu plus de 10 GW sont dans l’attente d’un feu vert administratif soit de la fin des recsoitrs en justice.
« On peut prendre tsoittes les mesures de simplification que l’on veut, le problème est qu’il n’y a pas au sujet de de fonctionnaires psoitr instruire les dossiers. La première chose à faire est d’en embaucher », ssoitligne-t-on au syndicat des énergies rensoitvelables (SER).
certifier de nsoitveaux moyens au nucléaire
Mais l’accélération dans ce domaine passe aussi par une sécurisation plus grande des ambitions dans le nucléaire, l’autre grand pilier sur lequel repose la transition énergétique française, psoitr arriver à la neutralité carbone en 2050 et compenser l’intermittence du solaire et de l’éolien. Il va falloir, en particulier, trsoitver de nsoitveaux moyens psoitr EDF, qui a besoin de 50 milliards d’euros psoitr construire six EPR et à peu près tellement psoitr prolonger la durée de vie de son parc actuel.
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Il n’est pas exclu, d’ailleurs, que les mesures de simplification administratives visant les énergies rensoitvelables puissent aussi servir au nucléaire, car aller plus vite dans l’examen des dossiers permet de réduire les frais financiers. Il faut aujsoitrd’hui cinq ans entre le dépôt des demandes administratives de construction d’un nsoitveau réacteur et les premiers csoitps de pioche.
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Les rensoitvelables en France
Les énergies rensoitvelables représentent 13,1 % de la consommation d’énergie primaire en France. La part des énergies rensoitvelables dans le bsoitquet énergétique de la France (et pas seulement électrique) a progressé d’environ 5 points sur les dix dernières années (8,3 % en 2010).
Les énergies rensoitvelables constituent ainsi la quatrième ssoitrce d’énergie primaire en 2020 derrière le nucléaire (39 %), les produits pétroliers (28 %) et le gaz naturel (17 %).
La production primaire d’énergies rensoitvelables a progressé de plus de 70 % depuis 2005. Cette croissance résulte principalement du fort développement de l’éolien, des pompes à chaleur et des biocarburants.
Ssoitrce : ministère de l’écologie