À 24 ans, la licenciée du Gym’club ruthénois a déjà douze ans d’aérobic dans les jambes. Et sa passion n’est pas près de s’éteindre, même si elle travaille à 250 km de sa ville natale.
Interne en pharmacie hospitalière, la Ruthénoise de 24 ans, Laura Colonges, a fait toute sa scolarité sur le Piton avant de partir à Toulouse pour cinq années de fac. Depuis novembre, elle poursuit ses études à l’hôpital de Limoges, où elle devrait rester au moins deux ans. Une fois qu’elle aura son diplôme en poche, elle espère trouver du travail à Rodez ou pas trop loin de sa ville natale
« Je verrai le moment venu si j’ai l’opportunité de faire mon métier en Aveyron, je n’exclus rien mais c’est encore loin. » D’autant que, en plus de ses origines et de son entourage, une chose lui fait garder un pied dans la préfecture : le Gym’club ruthénois.
Douze ans d’aérobic
Sportivement, Laura Colonges n’a pas eu de déclic pour une discipline spécifique dans ses jeunes années. Il y a bien eu l’école de danse, mais cela ne correspondait pas à son tempérament. « Ce qui me manquait, c’était le côté compétition que la danse ne me proposait pas », se souvient-elle. En 2010, alors âgée de douze ans, elle tombe sous le charme de l’aérobic lors du championnat du monde organisé par le club ruthénois à l’Amphithéâtre.
En assistant aux épreuves en tant que spectatrice, elle s’est immédiatement reconnue dans cette disciple. « Je ne connaissais pas du tout l’aérobic, la tonicité, l’ambiance, le spectacle, le sport en musique… Cela m’a tout de suite enthousiasmée. Et en septembre suivant, je me suis inscrite au sein de la section du Gym’club. » Le besoin de bouger et le dynamisme de l’adolescente ont fait le reste.
Sous le coaching de Sandrine Debaisieux au fil des années, Laura Colonges a montré un réel talent dans cette discipline qui lui collait à la peau. Aujourd’hui, la distance entre la ville de la porcelaine et Rodez a mis un frein à la cadence des entraînements. L’étudiante en pharmacie rentre en Aveyron chaque week-end pour maintenir, au minimum, la spécificité des préparations. « En semaine, à Limoges, je fais d’autres sports car il n’y a pas de club d’aérobic. »
À chaque saison sa chorégraphie
En début d’année sportive, la Ruthénoise choisit une nouvelle musique et construit une nouvelle chorégraphie avec Sandrine, sa coach. Un choix mais aussi une nécessité pour couper court à la lassitude d’un même programme et pour changer le regard des juges qui, d’une année sur l’autre sont amenés bien connaître les sportifs.
Laura Colonges, deux fois championne de France d’aérobic, évolue en solo, en trio, en groupe de cinq gymnastes, et en hilo (que de la chorégraphie, à cinq). Mais c’est en solo qu’elle performe le mieux. En trio, Arthur Jaunatre et Wilfrid Lavigne sont ses partenaires en compétition et ils seront sur le parquet du championnat régional, à Rodez, samedi 19 et dimanche 20 mars.
La future pharmacienne en milieu hospitalier n’est pas qu’une licenciée du Gym’club. Elle est juge de niveau 3. Un atout important pour le club. La jeune femme est aussi volontaire pour donner aider Sandrine Debaisieux à faire les chorégraphies de début d’année et à encadrer les gymnastes du club lors des compétitions. Autant d’investissements qui l’ont menée à faire partie du bureau, notamment pour partager la vie du Gym’club sur ses réseaux sociaux.
