Il défend son 7e album, « Anagnorisis », sur la scène du Dôme à Marseille
Voix haut perchée et rythme pop folk, Asaf Avidan est un condensé d’émotions sur scène. Après l’isolement et la crise sanitaire, il revient ce soir transcender le Dôme de sa fragile poésie avec Anagnorisis, sorti en 2020.On dit souvent que vos influences musicales sont multiples, et qu’il est difficile de vous mettre dans des cases. Vous êtes né à Jérusalem, fils de diplomates, et vous avez passé votre enfance en Jamaïque. Cela a-t-il influencé votre identité musicale ?Asaf Avidan : Oui effectivement, mais peut-être pas dans le sens où vous l’entendez. Enfant, j’ai voyagé et vécu entre différentes cultures et peuples, j’ai développé un brouillage des frontières. Les lignes imaginaires auxquelles les gens attachent tant d’importance semblent ne plus exister. Non