Thibaut Baronian qui a terminé 4e des Golden trail series (l’équivalent d’une coupe du monde) livre son analyse de la course du jour. Entretien
Comment voyez-vous le plateau de la course ?
Je pense qu’il y aura une belle bataille devant, notamment au niveau des Français. Il y a Julien Rancon, Nicolas Martin, Sébastien Spehler ou Benoît Cori. Ils ont l’expérience des années et des terrains d’ici. Je mets une pièce sur Seb Spehler qui est mon pote du team Salomon mais que je vois aussi gagner par ses qualités. Chez les étrangers, il faudra surveiller Robbie Simpson, avec ses qualités de vitesse il peut faire très mal sur la première partie de course et il se débrouille bien en montagne aussi. C’est peut-être la distance pour lui qui sera nouvelle. Ce sera très intéressant à voir.
Vous connaissez bien le terrain aveyronnais (il a remporté le trail de la cité de Pierres cette année, NDLR), quelles sont ses particularités ?
J’ai pris trois fois le départ des Templiers, je suis aussi revenu en vacances ici. Ce sont des sentiers qui sont hyper joueurs, tout en relance. Ils sont techniques mais pas trop. Il faut de superbes qualités de vitesse, une bonne pose de pied. Sur ce trail des Templiers, c’est la fin de course qui se densifie dans la difficulté. C’est très roulant au début, la difficulté est progressive. Il faut de bonnes qualités de vitesse pour le remporter.
Est-ce un effort qui est difficile à gérer pour gager de la lucidité sur la fin ?
Il faut garder de l’énergie pour exploiter ça sur la fin. On a vite tendance à partir trop vite sur les premiers plateaux et se dire que ça roule. Mais ce sont des chemins qui sont très agréables, avec de beaux points de vue.
